Oie de Guinée, comment l’élever ? Conseils et bonnes pratiques

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L’oie de Guinée est un bel et sympathique animal, qui peut susciter l’envie d’en élever. Si vous faites partie de ces personnes qui envisagent de se lancer dans un tel projet, vous cherchez sans doute des informations pour mieux vous projeter. Pour vous aider, notre article vous livre des conseils pour réussir votre élevage. Vous apprendrez aussi quelques bonnes pratiques pour répondre aux besoins de ces animaux.

L’oie de Guinée
L’appellation de cet animal ne correspond à aucune réalité : elle est originaire d’Asie et non d’Afrique. On la trouve également sous l’appellation “oie-cygne » car sa silhouette élancée fait penser à cet autre oiseau. Si les oies sont réputées se comporter comme des chiens de garde et alerter en cas de danger, l’oie de Guinée se distingue des autres par son cri est plus aigu.

Cette oie est plutôt grande. Elle mesure en effet entre 80 et 95 cm de hauteur. Un jars pèse environ 5 kg et une oie 4 kg. Mais les plus gros mâles peuvent atteindre les 6 kg. Sa belle allure, ainsi que son port élancé et gracieux, en font une oie élégante. Sa tête présente une excroissance de chair (appelée caroncule) de couleur noire au-dessus du bec, ce qui la rend bien reconnaissable. Son plumage est gris-marron sur le dessus, gris et blanc sur le ventre et la queue. Ses pattes palmées sont orangées, ses yeux sont bruns-rouge. Ces qualités esthétiques en font une volaille d’ornement.

Les oies de Guinée pondent à partir de l’âge de 6/8 mois. Ne comptez pas sur plus de 20 à 30 œufs par an. Toutefois, elle se rattrape sur la durée car elle pond jusqu’à l’âge de 10 ans. Mais en tout, elle peut vivre jusqu’à 30 ans :l’élevage de ces oies est donc un projet auquel il faut bien réfléchir avant de s’engager. Sachez également que c’est une oie assez chère car rare : son prix peut atteindre les 50 euros.
L’oie de Guinée a besoin de compagnie
L’oie de Guinée est réputée être sociable. Elle ne peut pas vivre seule. Il lui faut de la compagnie. Si vous ne voulez qu’une oie, il faut alors l’associer à des canards et/ou des poules. Mais l’oie sera plus heureuse en compagnie de quelques semblables. Le meilleur équilibre consiste à constituer un groupe composé d’un jars et de 3 à 5 femelles. Si vous envisagez d’associer d’autres volailles, il est conseillé de faire cohabiter les différentes espèces dès leur plus jeune âge sans quoi des conflits risquent de se développer entre les animaux, notamment pour s’arroger des parts de territoire ou de nourriture. Il est indispensable de se renseigner sur les besoins de chaque espèce pour s’assurer de leur bien-être et de l’harmonie de la basse-cour que vous voulez composer.

De quel espace cette oie a-t-elle besoin ?
L’oie de Guinée est également agréable à vivre. Elle est résistante et rustique. Ce côté tout-terrain présente l’avantage de pouvoir l’installer dans des environnements très variés, y compris froids. Compte tenu de son bon caractère et de sa rusticité, l’oie de Guinée est facile à élever, à condition de lui fournir de l’espace.

L’eau est également essentielle, tant pour la toilette que pour l’hydratation des animaux. Aussi, toute l’année, et en particulier lorsqu’il fait très chaud, les oies doivent pouvoir boire chacune un demi-litre d’eau. C’est pourquoi, une mare d’au moins 2 m² doit être aménagée sur le terrain qui accueille vos oies.

Même si ces oies sont résistantes, il est préférable de leur fournir une cabane où elles puissent s’abriter pendant les périodes les plus froides ou lorsque les températures sont très élevées. Pour la superficie, il faut compter un mètre carré par animal. Il est préférable que le sol soit cimenté car le nettoyage sera plus facile. Le ciment sera recouvert d’une litière régulièrement changée (une fois par semaine). L’emploi de copeaux de bois est conseillé car ils sont plus absorbants que le foin ou la paille. Veillez à garantir une bonne circulation de l’air dans cet espace.

L’alimentation de l’oie de Guinée
Ces oies sont à dominante herbivore. Comme toutes les oies, l’oie de Guinée est une grande consommatrice d’herbe. Pour satisfaire leur appétit, il faut compter 100 mètres carrés par oie. Avec un tel espace, les compléments à lui apporter seront restreints. Par ailleurs, leur satisfaction alimentaire limitera leur envie de s’envoler pour voir ailleurs si l’herbe est plus verte.

Vous devez donc bien veiller à ce que la quantité d’herbe soit suffisante. Si ce n’est pas le cas, l’apport de compléments alimentaires est nécessaire. À heure fixe, chaque jour, vous veillerez à leur fournir des grains de blé, d’orge ou d’avoine, mais aussi des racines, des pissenlits, des trèfles et des légumes. Le maïs est, par contre, à bannir car il a tendance à trop les engraisser. Il faut garder en tête qu’une alimentation équilibrée est nécessaire à leur bon développement et à leur bonne santé, en particulier en période de ponte pendant laquelle le corps des oies a besoin de beaucoup de calcium.

Vous connaissez à présent l’essentiel pour démarrer un élevage d’oies de Guinée. Vous le constatez : c’est finalement simple. Outre le traitement contre les parasites intestinaux, l’oie de Guinée n’a guère besoin de soin particulier. Et même si les oies peuvent être sujettes à d’autres maladies, si vous vous occupez bien d’elles, c’est-à-dire si vous êtes rigoureux sur l’hygiène et que vous soignez leur alimentation, vous aurez peu de chances de rencontrer des difficultés.

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