Quelles sont les maladies les plus fréquentes chez les poules ?

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Dans 9 cas sur 10, les maladies les plus fréquemment rencontrées chez les poules sont causées par des parasites, mais peuvent aussi faire suite à la malpropreté du poulailler, et parfois même à un manque d’espace. Pour conserver ses poules en pleine forme, l’éleveur doit donc être vigilant et maniaque. Découvrons les maladies que l’on rencontre le plus souvent chez ce gallinacé qui reste malgré tout réputé pour sa grande robustesse.

Les maladies dues aux parasites internes ou externes les plus courantes
Les poules sont très exposées au risque d’être infectées par des parasites en tout genre. Il peut s’agir de parasites internes comme les vers intestinaux très courants dans les élevages de poules en plein air, mais ceux en lieu clos ne sont pas totalement protégés.

Les volailles touchées par ces vers ont grand appétit mais leur croissance est retardée car ces parasites internes colonisent leur intestin. Ils consomment directement la nourriture ingérée par les poules avant qu’elle ne profite à ces dernières. En l’absence de traitement, les volailles s’affaiblissent, dépérissent et meurent. Certains autres symptômes trahissent la présence de vers intestinaux comme par exemple des fientes anormalement liquides, un arrêt de la ponte ou pour le moins une baisse de la production d’œufs et enfin un amaigrissement des volailles.

Pour prévenir l’apparition des vers intestinaux, on préconise une solution vermifuge à diluer dans l’eau au printemps et en automne. En parallèle le poulailler doit faire l’objet d’un nettoyage régulier et soigneux.

Les poux rouges qui sucent le sang des gallinacés et les poux noirs sont, quant à eux, des parasites externes non transmissibles aux humains. Ils s’installent sur la peau des poules, juste à la base des plumes, notamment autour de la zone anale, sur les pattes, le poitrail et les ailes. Les oiseaux atteints sont plus ou moins affaiblis et ont tendance à se déplumer là où les zones sont irritées.

La solution naturelle la plus efficace pour traiter les poux chez la poule est un antiparasitaire à base de pyrèthre, qui se présente sous forme de poudre. Celle-ci doit être saupoudrée sur toutes les volailles de l’élevage sans exception. En parallèle, il convient de vider toute la litière souillée, de déposer sur le sol un antiparasitaire adapté aux poules et de répandre une nouvelle litière, fraîche et propre.

La gale
C’est une autre maladie fréquente chez les poules. Elle est due à la présence d’acariens et se présente sous deux formes distinctes : la gale des pattes et la gale des plumes.

La gale des pattes est fréquente dans les poulaillers mal entretenus. Des bains de pattes à base de synthol suivis d’une application de poudre antiparasitaire sont une excellente solution pour soigner rapidement cette maladie.

La gale des plumes ou gale « déplumante » est à l’origine de la chute des plumes au niveau du poitrail, du croupion et de la partie haute des cuisses des volailles. Elle se distingue de la gale des pattes par une irritation cutanée et la présence d’une sorte de cocon à la base des plumes.

Il est important de traiter très rapidement le poulailler après son nettoyage de fond en comble, ce qui inclut les perchoirs, les pondoirs, les coins et recoins. Il faut en plus changer intégralement le sable de l’enclos. En parallèle la totalité de l’élevage doit être saupoudré d’une poudre antiparasitaire adaptée aux volailles, un traitement que l’on doit renouveler à deux reprises en observant à chaque fois un intervalle de 7 jours.

La coccidiose
Ce terme désigne une maladie parasitaire due des organismes microscopiques que l’on appelle les coccidies qui sont ingérés par les poules. Cette pathologie se manifeste par une atteinte intestinale car les parasites colonisent leurs intestins. Les poules ont des diarrhées sévères, parfois sanguinolentes, et souffrent d’anémie chronique du fait d’une carence en éléments nutritifs.

Les symptômes qui doivent alerter sont les diarrhées mais également la perte de l’appétit et l’importante fatigue que présentent les volailles qui, peu à peu, dépérissent. En l’absence de traitement, les poules meurent.

La coccidiose est surtout récurrente dans les poulaillers où l’hygiène est loin d’être respectée. L’absence de nettoyage favorise donc cette maladie. Entretien sérieux du poulailler, vermifuge et ajout de vinaigre de cidre et d’ail frais dans l’alimentation des gallinacés sont autant de solutions jouant en faveur de la prévention de la coccidiose.

Quant au traitement de la maladie, il repose essentiellement sur l’administration d’anticoccidiens ou bien d’antibiotiques.
La pseudopeste aviaire, à ne pas confondre avec la grippe aviaire !
Cette pathologie qui touche les volailles domestiques peut aussi être nommée pneumo-encéphalite aviaire, maladie de Newcastle et maladie de Ranikhet. Pour diagnostiquer de façon certaine la pseudopeste aviaire, des tests en laboratoire sont absolument nécessaires.

D’apparition brutale, cette affection extrêmement contagieuse décime un élevage de poules en quelques jours seulement et laisse de sérieuses séquelles aux rares spécimens qui lui survivent. Des toxines que secrètent les bactéries sont libérées dans le sang des poules, entraînant une septicémie fulgurante.

Les symptômes de la pseudopeste aviaire sont :

Une soif intense,
Une perte de l’appétit,
Une fièvre élevée,
Des troubles nerveux,
Des troubles respiratoires.
Lorsque les poules sont touchées par la maladie de Newcastle, elles ont les plumes anormalement hérissées et adoptent l’attitude du dos rond. Ces signes physiques ainsi que les symptômes énumérés précédemment ne laissent pas de place au doute.

La maladie de Marek
Tout aussi redoutable que la peste aviaire, la maladie de Marek est extrêmement contagieuse et son effet est foudroyant sur les poules qui peuvent présenter différentes formes de la maladie, à savoir :

La forme digestive qui se manifeste par des tumeurs au niveau des organes du système digestif.
La forme paralysante qui atteint le système nerveux des poules, et plus particulièrement les plus jeunes de la basse-cour. La paralysie peut être latérale ou bilatérale, et concerner les ailes et/ou les pattes de ces volailles.
La forme oculaire qui entraîne la cécité après une décoloration des yeux et une déformation pupillaire.
Il est important de n’acheter que des poules vaccinées contre la maladie de Marek, bien que la vaccination ne protège pas ces gallinacés à 100 %.
Le coryza
Facilement identifiable, le coryza chez la poule se manifeste par un abattement, un gonflement de la crête, un œdème de la tête, des larmoiements, des éternuements, une respiration sifflante, des ronflements, des difficultés respiratoires. Une baisse de la fréquence de ponte et des diarrhées peuvent aussi être constatées chez les poules qui souffrent de coryza. Cette maladie est fréquente dans les poulaillers poussiéreux, mal isolés ou exposés aux courants d’air.

Il est indispensable de faire intervenir le vétérinaire. Celui-ci prescrit généralement un traitement antibiotique adapté aux poules.

La forme infectieuse du coryza due, quant à elle, à une bactérie est difficile à soigner mais elle est heureusement moins courante que le syndrome classique.

Le piquage, un trouble du comportement
Même les poules peuvent présenter des troubles comportementaux, notamment lorsqu’elles font l’objet d’un élevage intensif et qu’elles manquent abominablement d’espace. Le piquage est une sorte de manifestation d’un mal-être évident. Les poules piquent leurs congénères et leur arrachent les plumes. Lorsque le piquage devient sévère, il peut causer la mort de certains volatiles.

On constate également cette drôle de manie qui peut tourner à l’acharnement lorsque des poules viennent piquer à tour de rôle leurs congénères criblées de parasites.

Il est possible de protéger ses poules contre certaines maladies en ajoutant à l’eau de leur abreuvoir du vinaigre de cidre Bio, à raison de 3 cl de cidre pour 1 litre d’eau. On adopte cette solution préventive pendant une semaine. En parallèle, on redouble d’attention et de respect vis-à-vis de ses volailles qui doivent bénéficier d’excellentes conditions de vie. Propreté, espace suffisant, nourriture équilibrée et de haute qualité, eau propre régulièrement renouvelée et surveillance vétérinaire périodique sont donc indispensables.

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