Quels sont les techniques pour définir l’état de bonne santé du troupeau ?

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« Mieux vaut prévenir que guérir ». Ce vieil adage est toujours d’actualité. Mais comment le mettre en pratique dans nos élevages ? Quels sont les techniques pour définir l’état de bonne santé du troupeau ? Comment prévenir les troubles de santé des bovins ? Quels sont les meilleurs conseils pour y parvenir ?
La bonne santé du troupeau
Hier, la vache allait bien. Aujourd’hui, elle est couchée avec de la fièvre. A quel moment est-elle tombée malade ?
Le passage d’un état de bonne santé à un état de maladie n’est pas une frontière mais une dégradation progressive. Selon la capacité de l’éleveur à relever les signes annonciateurs d’une maladie, la vache sera catégorisée comme malade plus ou moins rapidement.

Plus la prise en charge sera rapide, plus elle sera efficace et moins les pertes seront élevées.

A l’échelle du troupeau, le constat est le même : combien faudra-t-il d’animaux malades avant de mettre en place des mesures de maîtrise d’une pathologie ?

Selon la sensibilité des personnes, un troupeau pourra donc être vu comme en bonne santé par certain et malade pour d’autres.

Un des premiers piliers de la prévention sera donc d’apprendre à voir les animaux malades le plus rapidement possible afin de mettre en place les mesures curatives sur les bovins atteints et les mesures préventives pour éviter que les sains ne soient affectés.

Pour y arriver, il faut connaître les comportements normaux des bovins jusqu’à leurs constantes vitales, comme exposé dans la méthode Signes de Vaches pesée. Et bien sûr, se donner le temps de les observer.

Les signes d’alerte :
Tête et oreilles basses,
amaigrissement,
poils longs et roux sur une partie du corps,
œil creux,
écoulement nasal,
ligne de contraction abdominale,
diarrhée sur les pattes arrières, accompagné de toux en été au pâturage.
La prévention des troubles de santé
La prévention, c’est l’ensemble des mesures qui permettront d’éviter les troubles de santé. Certaines pratiques préventives sont simples, rapides et bon marché. D’autres peuvent s’avérer complexes, difficiles à mettre en œuvre, longues ou coûteuses.
Pourtant, en règle générale, quand on investit 1€ en prévention, on évite de perdre 3€ si le trouble survient. Le tout est de bien choisir des mesures adaptées aux problèmes qu’on cherche à éviter ainsi qu’aux moyens dont on dispose, qu’ils soient humains, matériels ou financiers.

Les meilleurs conseils à mettre en œuvre
Bien connaître le problème que l’on cherche à éviter
Par exemple, si l’on cherche à limiter les diarrhées des veaux, la première étape consiste à réaliser des analyses. Savoir quels sont les agents pathogènes en cause permettra d’ajuster les traitements des malades mais surtout de raisonner les mesures préventives : vaccination ? Traitement préventif ? Type de désinfectant ? etc.

Prendre le temps de formaliser les actions à mener, d’anticiper les différents cas possibles
Par exemple, si j’évalue la qualité du colostrum, à partir de quelle valeur je dois privilégier le colostrum du congélateur ? Et s’il n’y en a plus, que faire à la place ?

Réévaluer régulièrement la situation pour adapter les mesures
Par exemple, si cette année les mammites sont surtout dues à un germe de réservoir mammaire, l’année prochaine il se peut qu’elles soient plutôt induites par une bactérie plutôt environnementale. Les mesures de traitement et de prévention sont alors très différentes.

La prévention, pour être efficace, demande un temps de réflexion et d’observation. Pour aller plus loin sur ces thèmes, inscrivez-vous à nos formations ou demandez l’avis d’un de nos experts.

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